La première trace de l’existence d’un hospice/orphelinat à Barenton remonte au 17ème siècle. Pierre Crestey, curé de Barenton, fondait cet établissement en 1692 pour y accueillir les pauvres et les orphelins.
La supérieure était alors Mère Marie du Hamel de Milly, dite de Saint-Alphonse, âgée de 47 ans. 113 personnes, religieuses domestiques et hospitalisées vivaient des biens et revenus annuels de l’hôpital de Barenton, sans compter une infinité d’assistés en-dehors de la Maison. Les biens se composaient de terres à la Bouteillerie, à la Huttière, à l’Ogeraie au Bois plain, à la Siourie, à la Verrerie, à Villayer, à la Brazardière, à la Noëtte, de plusieurs maisons et d’un moulin à la Chevrenays.
En 1962, l’hospice de Barenton est un petit établissement de 44 lits, en bon état, bien aménagé. En 1971, on parlait encore d’hospice civil. La Direction était assurée par Sœur Marie-Antoinette, détachée du Carmel d’Avranches.
Un legs important d’Élisabeth Vézard a permis d’entreprendre de gros travaux et de doubler la capacité d’accueil de l’établissement. Il a été procédé à la construction de 42 chambres dont 4 pour des ménages, d’une salle à manger, d’une salle de séjour avec télévision et bibliothèque, d’une cuisine et de deux bureaux. La résidence porte d’ailleurs son nom.
En reconnaissance des gestes des différents fondateurs et donateurs, il a été convenu d’attribuer les dénominations, pour l’ensemble de la maison de retraite.
C'est un établissement public hébergeant des personnes âgées dépendantes relevant de la loi n°2002-2 du 02 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale.